Un peu d’histoire
Erbray, fondée sur les défrichements des forêts Pavée et de Juigné, constitue l’héritière de l’ancienne Arbraiacum ou Villa Arborosa, et signifierait “domaine des arbres”. Il n’est pas à exclure pour autant, que trompé par l’analogie du son, on ait latinisé un vocable celte d’origine inconnue.
Les premières écritures où il est fait mention du nom d’Erbray datent du XIe siècle : Ecclesia Sancti Martini de Arbraiaco ; Arbraio (1062, cartulaire de Redon). Au cours des siècles, l’orthographe du mot n’a cessé d’évoluer, pour se fixer dans sa forme actuelle au début du XVIIIe : Arbraiacum (1123, charte de Louis VI Le Gros) ; Arbré (1141, charte de Redon) ; Arbreio (1150, cartulaire de Melleray) ; Arbreo ou Arbreus (vers 1160, cartulaire de Saint-Florent-de-Saumur) ; Arbrée (1287, Pouillé) ; Arbray (1537) ; Erbret (1565, chroniques royales de Charles IV) ; Arbrée (1630, carte de Hardy du Duché de Bretagne) ; Arbrai (1707, Histoire de Bretagne par Dom Lobineau) ; Erbray.
Bibliographie :
Une âme sacerdotale – Le chanoine Jean-Marie Tessier, curé d’Erbray, 1843-1927 – Abbé Marcel Gautier – 1927.
Répertoire général de bio-bibliographie bretonne – René Kerviler – Livre premier, les bretons, tome premier, 1886.
Annales de Bretagne – Situation du diocèse de Nantes aux XIe et XIIe siècles – Léon Maître – Volume 27, n°2, 1911.
Les Belles Heures du Comté Nantais – Deux mille ans d’histoire des 220 communes de la Loire-Atlantique – Jean-Anne Chalet –
Tome 1, 1980.
Archives diocésaines.